
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Jean Jacques Ze dénonce l’opacité autour de l’affaire de détournement présumé impliquant Samuel Eto’o.
- Il exige plus de transparence et un audit indépendant des finances de la Fecafoot.
- Cette prise de position relance le débat public sur la gestion du football camerounais.
La gestion du football camerounais est de nouveau au cœur des débats. Lors de l’émission « On refait la capitale » sur Capitale FM, Jean Jacques Ze a exprimé son mécontentement face aux rumeurs de détournement de fonds impliquant Samuel Eto’o, président de la Fecafoot. Une intervention qui ne passe pas inaperçue.
Un coup de gueule pour plus de transparence
Jean Jacques Ze n’a pas hésité à pointer du doigt l’opacité entourant cette affaire. Pour lui, la gestion des fonds de la Fecafoot, qui concerne directement l’équipe nationale, doit être claire et transparente. « On s’en fout des milliards de Samuel Eto’o. On parle de l’équipe nationale du Cameroun et on en a le droit », a-t-il déclaré fermement.
Le journaliste a rappelé que la Fecafoot, bien qu’elle soit souvent perçue comme une organisation privée, gère une mission d’intérêt public. Par conséquent, elle ne peut se soustraire à la reddition des comptes. « Sachez que si vous détournez une boîte d’allumettes de 15 francs qui appartient à Unalor, on vous met en prison. Ce n’est pas parce que le propriétaire est milliardaire », a-t-il martelé.
« Ne refusez pas aux autres d’avoir le droit de regard sur la Fecafoot parce que c’est Samuel Eto’o. »
Une critique des partisans d’Eto’o
Jean Jacques Ze a également critiqué les partisans de Samuel Eto’o, qu’il accuse de vouloir étouffer les critiques au nom de la popularité ou de l’aura de l’ancien capitaine des Lions Indomptables. Pour lui, il est inacceptable que certains tentent de museler les voix dissidentes simplement parce qu’elles remettent en question un personnage emblématique.
« Ne refusez pas aux autres d’avoir le droit de regard sur la Fecafoot parce que c’est Samuel Eto’o », a-t-il lancé. Cette prise de position vise à rappeler que la gestion des fonds publics doit être soumise à un contrôle rigoureux, indépendamment des personnalités impliquées.
« Sachez que si vous détournez une boîte d’allumettes de 15 francs qui appartient à Unalor, on vous met en prison. Ce n’est pas parce que le propriétaire est milliardaire. »
Un appel à l’audit et à la clarification
Dans ce contexte tendu, l’intervention de Jean Jacques Ze ravive le débat sur la gestion de la Fecafoot. De nombreuses voix s’élèvent pour réclamer un audit indépendant et une communication transparente sur l’état des finances du football camerounais. La pression monte, et le silence des autorités compétentes pourrait devenir de moins en moins acceptable.
Reste à savoir si cette prise de parole musclée trouvera un écho du côté de la Fecafoot ou des instances concernées. Une chose est sûre : la demande de transparence ne faiblit pas, et les Camerounais attendent des réponses claires.